Notre principale étape aujourd’hui est la ville d’Akureyri, la capitale du Nord (18000 habitants). Après plusieurs jours à ne croiser que des fermes isolées et de minuscules villages, il faudra faire attention à ne pas se laisser étourdir par l’agitation citadine.

D’ailleurs, avant de plonger dans la cohue, on décide de faire un « crochet » par Olafsjordur, pour admirer « les plus hautes falaises d’Europe », d’après le petit futé. Tiens je croyais qu’on les avait vues au Latrabjarg, y aurait-il débat?
Il y a effectivement débat, mais pas un débat interne Islandais, car aucune falaise n’est en vue à Olafsfjordur, ni dans les environs d’ailleurs.
C’est un village de pêcheurs (ça se sent bien) au fond d’un petit fjord, avec un café-livre sympa (maintenant qu’on est là, on ne va pas se priver d’un chocolat chaud et d’une part de cheesecake), mais qui ne méritait peut-être pas un détour de 60 km (dont encore un tunnel à double sens avec refuges pour se croiser).

Au retour, vérification sur internet : à part le petit futé, personne n’a entendu parler de ces falaises, même pas Google ou Wikipédia.
On avait bien remarqué que ce guide n’était pas d’une qualité exceptionnelle (cartes et chapitres découpés n’importe comment, mal rédigé, dans un français approximatif).
De là à inventer (déplacer?) des falaises, c’est quand même énorme. Bref. Seuls points positifs de cette excursion, une jolie ferme au bord du fjord, et le cheesecake.

Arrivés à Akureyri pour dîner, c’est le soulagement: on ne risque pas de se faire déborder par la foule. Niveau agitation citadine, on est plus proche de Bourges que de Shibuya. Le centre-ville se résume à une jolie rue commerçante avec des maisons colorées et quelques terrasses (oui quand il fait 14 degrés et qu’il ne pleut pas, les Islandais considèrent que c’est l’été).

Et toujours des gâteaux décadents, on commence à réaliser que c’est une constante. Réflexe pour ne pas dégrader son espérance de vie : penser à refuser le supplément crème fouettée.