En dehors des boutiques pour touristes et de la plage face à l’autoroute (youhou !), la principale attraction de Naha est le château de Shuri : le palais des rois de Ryuku, à l’époque où Okinawa était un royaume vassal de l’empire de Chine, avant de passer sous contrôle d’un clan japonais dans les années 1600.

Même si ça n’est pas franchement perceptible pendant un séjour balnéaire de deux semaines, d’après ce que nous avons pu lire, Okinawa a conservé une culture spécifique, avec sa cuisine, sa musique et ses pratiques religieuses.

Un aspect qui a évidemment retenu mon attention : la religion était contrôlée par les femmes, ce qui donnait à certaines d’entre elles une position sociale respectée et le droit de posséder de la terre. Une position que les japonais se sont bien sûr employés à saper à partir de leur arrivée sur place. *Fin de la minute féministe*

Pour en revenir au château de Shuri, il a été détruit pendant la deuxième guerre mondiale, comme tout le reste, et restauré dans les années 90 à partir de documents d’archives. On y voit bien l’influence chinoise, avec son rouge flamboyant et ses dragons (moi j’aime les dragons).

Joli détail qu’on retrouve dans toute l’île : des statues de dragons qui gardent, en couple, les entrées de tous les bâtiments. À part les deux grandes statues qui gardent l’avenue d’accès au château, je trouve qu’ils ressemblent plus à des lions qu’à des dragons, pas vous ?