Un des sanctuaires les plus photogéniques de Kyoto, avec son enfilade de toris rouges.
Il est donc logiquement très fréquenté. Alors que je râlais après tous ces touristes qui gâchaient mes photos (et réciproquement), un vieux monsieur japonais s’est approché de nous, et avec des signes et quelques mots d’anglais, nous a suggéré de faire un pas de côté pour prendre en photo la rangée de toris de l’extérieur.
Ca paraîtra évident aux photographes, mais ça ne m’était pas venu à l’esprit – ah oui, et puis venir à 8 h du matin au lieu de 3h de l’après-midi, ce serait mieux aussi!
Nous avons recroisé ce petit monsieur à plusieurs reprises, il avait l’air de connaître le sanctuaire comme sa poche.
Il marchait beaucoup plus vite que nous, mais s’arrêtait à chaque intersection ou point d’intérêt pour discuter avec d’autres visiteurs, donc on finissait à chaque fois par le rattraper. On échangeait alors un petit signe ou quelques mots.
Il a proposé de nous prendre en photo tous les deux, mais j’ai insisté pour poser avec lui, il était tout gêné! Ça a du lui faire plaisir, car il m’a offert un petit oiseau en origami (plié à la volée en moins d’une minute). Vu comment fonctionne ma mémoire, je me rappellerai de ce monsieur et de son cadeau bien après avoir oublié la visite du sanctuaire…
Euphrosyne
12 juin 2015 — 18 h 01 min
C’est hyper photogénique, cette couleur 😉 C’est quoi les espèces de loups en origami ?
Petite Planète
17 juin 2015 — 12 h 20 min
Ce sont des petites tablettes en bois sur lesquelles on peut adresser ses prières aux divinités du sanctuaire. Je ne sais pas pourquoi, dans ce sanctuaire-ci, elles sont particulièrement décorées. – Les divinités shinto ne sont apparemment pas trop à cheval sur le formalisme.