On est à Kobe ! Voici mes premières impressions en détails, et quelques photos de mon nouveau quartier, moins bucolique que Shijonawate, mais qui a ses charmes.
Un voyage sans accrocs
D’abord, je dois saluer la redoutable efficacité japonaise sur le voyage. En escale à Tokyo avec Japan Airlines : contrôle des passeports, récupération des bagages, passage de la douane, enregistrement pour le vol vers Osaka, transfert en navette vers un autre terminal… en moins d’une heure (dire que je pensais qu’on allait rater notre correspondance).
Quand on compare aux deux heures qu’on a mis à aller à l’aéroport à Paris parce qu’il y avait un voyageur malade quelque part sur la ligne B du RER, ça pique.
A Osaka, 20 minutes pour débarquer de l’avion, récupérer les bagages (cela fait 20 ans qu’un aéroport japonais n’a pas perdu une valise), trouver l’arrêt du car pour Kobé, et acheter un ticket. A l’arrêt, un employé nous déplace d’un mètre pour nous aligner dans la file d’attente du car pour Kobe. Non, parce que l’autre file, au même arrêt, c’est celle du car pour Himeji, et on risque de perturber le flot des voyageurs à leur montée dans le car.
Notre hôte, Richard, la grande classe
Richard, notre hôte américain installé depuis 15 ans au Japon, vient nous attendre à l’arrêt du car, insiste pour tirer ma valise jusqu’à chez lui, et nous fait toute la visite guidée de sa maison. Quand il apprends que nous travaillons à distance par internet, il nous guide jusqu’à un petit café planqué, où la propriétaire parle français et où le wifi est plus rapide que chez lui (et où les pancakes sont décadents, on a testé depuis).
Nous finissons par dîner ensemble dans un excellent restaurant de ramen, et restons discuter deux heures culture japonaise, impôts et religion 🙂 C’est vraiment sympa de pouvoir rencontrer les gens avec qui on échange notre appart. On aimerait même passer plus de temps ensemble !
Une maison « atypique »
La maison de Richard est… spéciale. C’est en fait un ancien restaurant italien, à la décoration un brin kitch. On a trois étages et une petite terrasse au-dessus d’un restaurant de yakitori. En contre-partie de la déco, on gagne une cuisine super-équipée, deux fauteuils confortables pour travailler et de vraies toilettes japonaises (avec les jets et tout, pour ceux que ça intéresse… oui je sais qu’il y en a que ça intéresse).
Et surtout, pas de loyer… vive TrocMaison !
Autre qualité de la maison qu’on a découverte aujourd’hui : elle est souple et tout est bien calé. Deux séismes de magnitude 6.6 à 150 km de chez nous, une douzaine de répliques : tout bouge, mais rien ne tombe.
Le quartier : la vraie ville japonaise
Juste en bas de chez nous, la plus grande arcade commerçante du Japon (dixit Richard). Des restos et des magasins de nourriture partout. Dans les magasins, je peux à nouveau jouer à déchiffrer les étiquettes, et on retrouve avec plaisir certains produits découverts l’année dernière.




Il n’y a pas beaucoup d’étrangers, on va vite se faire repérer par les commerçants du quartier. En poussant un peu la balade, on arrive vite au port, avec ses hôtels extravagants et ses centres commerciaux.


Demain, première sortie « touristique » avec deux festivals à Kyoto !
Carole
6 novembre 2016 — 16 h 07 min
C’est de la ville, certes, mais de la ville dépaysante… en tout cas pour moi qui ne suis jamais allée au Japon!!
Petite Planète
8 novembre 2016 — 2 h 42 min
Nous aussi on s’étonne de notre tolérance à un environnement qu’on trouverait esthétiquement affreux en France !
La durée du séjour joue aussi, et le fait qu’on puisse facilement accéder à des poches de nature ou à de très beaux temples, parcs, palais…
Hier on était au sommet d’une montagne couverte de forêt, avec vue superbe sur le lac Biwa ! (Sujet d’un prochain article bien sûr).